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Improvised Date.

Mais qu’est-ce que je fais là ?
Telle était la question qui flottait depuis plusieurs minutes dans l’esprit de la chinoise, qui avançait d’un pas lent dans le quartier des bars. Si ce n’était pas la première fois qu’elle empruntait ces rues, elle n’était guère une habituée des établissements qui les bordaient. Un soupir s’échappa de ses lèvres fines tandis que ses iris sombres glissaient sur les enseignes, s’arrêtant finalement sur une en particulier. Peinte en un vert émeraude qui s’écaillait par endroit, des lettres dorées écrivaient dans une police d’inspiration celte le nom de l’établissement : L’irlandais. Elle était arrivée.

Shen soupira à nouveau, essayant de comprendre pourquoi elle avait accepté la demande de sa camarade de la chambre voisine. C’était en réalité cette dernière qui avait rendez vous ici en charmante compagnie, mais elle avait trouvé « plus beau » selon ses dire, et aurait donc voulu annuler la fameuse sortie, seulement par un concours de circonstance hasardeux et pas très clair –l’améthyste devait avouer que la jeune femme était une très mauvaise conteuse ; elle lui avait en effet raconter la totalité de sa journée sans pour autant parvenir à lui raconter l’évènement de manière – sa camarade avait perdu son téléphone. Et pour éviter de larguer ET de poser un lapin au malheureux, elle avait demandé à Shen de tout aller lui expliquer.

La troisième année se passa une main fatiguée sur le visage. En sortant de la salle du conseil à peine une heure et demie plus tôt après avoir fini la pile de document qu’elle avait à traiter, la jeune femme n’avait qu’une seule envie : aller nager dans l’océan après une rapide inspection du club de football. Mais ces blaireau n’avaient rien fait correctement, et avait en prime essayer de l’embobiner. Shen y avait ainsi passé près d’une cinquantaine de minutes, où elle hésitait à chaque seconde entre fracasser une tête contre un mur, ou supprimer au club toute subvention. Elle avait choisit une troisième option : elle avait prit sur elle, et s’était même appliqué à faire un compte rendu audio le plus précis et impartial possible en sortant de là, trop fatiguée pour se lancer dans un rapport écrit. Et elle avait ensuite croisé Léa qui lui avait parlé pendant presque deux douzaines de minutes, avant de lui demander ce fameux service.
Et pourquoi diable avait-elle accepté ?
Parce qu’elle n’était qu’une idiote, incapable de refuser un service.


Maudissant sa faiblesse, Shen retint un énième soupire, et commença à détailler les alentours, à la recherche du malheureux Juan. Sans surprise, la description que lui avait donné Léa n’était guère utilisable par Shen : « Un grand 5 ! » lui avait elle dit, ce qui le classait dans les « potable, avec une mention spéciale pour son accent espagnol ! C’était vraiment craquant ! ». En sommes, rien de compréhensible pour Shen. Elle hésita à coller un post-it près de l’entrée, et de partir se coucher, avant d’abonner l’idée. Les chances que l’espagnol manque le morceau de papier, et celles quel qu’un l’enlève combiné étaient supérieur à 90%.
Elle soupira et passa une main dans ses cheveux tout en regardant sa montre. Dix neuf heure sonnait, si la chance décidait enfin de lui sourire, il arriverait rapidement.

La jeune femme se tourna face à la rue, se concentrant pour dissiper sa fatigue, dans l’espoir d’apercevoir l’espagnol au plus vite. Mais ce fut sur le Finlandais que son regard sombre se posa. Ses iris obsidienne s’écarquillèrent de surprise, et sans le vouloir, le nom du vice président lui échappa.

« Artur ? s’étonna-t-elle, étonnée de le voir ici, bien qu’en réalité, elle devait avouer qu’elle ne connaissait pas forcément beaucoup le vice président. Elle mis d’ailleurs quelques secondes à bégayer la suite au métisse : Qu’est- qu'est-ce que tu fais là ? »

S









 

Improvised Date.

La jeune chinoise n’arrivait pas à décider si elle devait être étonnée ou non de la présence du vice président dans ces lieux. Le Artur qu’elle connaissait était loin d’être un fêtard fini, qui se programmait une tournée des bars plusieurs fois par semaine, mais il était également bien plus âgé qu’elle, donc son référentiel vis à vis de ce genre de lieu était sans doute grandement différent du sien.
Concluant finalement qu’elle ne possédait que trop peu de données pour émettre un avis, Shen écarta la question, conservant cependant une pensée compréhensive pour son ainé : si sa journée en tant que membre du conseil des élèves avait été joyeusement fleurit par des boulets de toutes sortes, il était assez peu probable que le métisse ait échappé à ce flamboyant défilé.

Cependant, la jeune troisième année devait avouer que voir ainsi l’un des autre membre d’ASA (petit surnom donné au trio qu’ils formaient avec Anneliese au sein du conseil lorsqu’il fallait s’occuper de taches administratives ou de paperasse rébarbative) dans un contexte autre que celui du conseil avait quelque chose d’étrange. Ce n’était pas désagréable, juste inhabituel.


Ses iris sombre s’écarquillèrent lorsque les mots d’Artur parvinrent à ses oreilles, et ses lèvres s’entrouvrirent tandis que les informations se liaient sans efforts dans sa tête. Artur était là à la place d’un Juan qui ne pouvait être présent au rendez vous d’une certaine Léa, tandis qu’elle même était là de la part de Léa pour annoncer son absence à Juan.
La stupidité de la déduction lui arracha un soupir agacé : elle aurait pu aller s’effondrer sur son lit, ou lire un bouquin tranquillement, ou même mieux, aller nager une heure dans l’océan pour se changer les idées, au lieu de venir bêtement jusqu’ici. Une partie de son esprit maudit sa voisine de dortoir, lui souhaitant presque de se retrouver face à Artur un jour où celui-ci était de mauvaise humeur.

Shen entrouvrit ses lèvres pour lui répondre, mais le vice président ne lui laissa pas le temps de répondre et pénétra dans le bar. La chinoise ravala un soupir, et après un instant d’hésitation, elle le suivit.

Ce n’était pas la première fois que la jeune femme entrait dans un bar, elle avait déjà accompagné ses deux pères qui avaient parfois eux des rendez vous d’artistes, sans jamais penser que ce n’était peut être pas l’endroit idéal pour une adolescente. Cette dernière avait cependant suffisamment la tête sur les épaules pour ne pas abuser de ce privilège, et avait toujours refusé poliment mais fermement les verres que les amis de ses parents lui proposaient de lui servirent. Cependant, c’était la première fois depuis qu’elle était arrivée sur l’île : elle préférait aller s’oublier dans la fatigue de la nage dans l’océan, plutôt que d’essayer de venir quémander une ivresse qu’on était trop jeune pour lui accorder.

L’Irlandais était une longue bâtisse sans fenêtre, assez sombre dans laquelle régnait une atmosphère assez typique, ce qui s’expliqua rapidement par l’accent du barman qui l’accompagna lorsqu’elle rentrait, auquel elle répondit assez timidement. Le regard obsidienne de la jeune femme parcouru rapidement l’intérieur, repérant le métisse assit à une table, elle se glissa en face de lui.

« Léa ne viendra pas. Déclara-t-elle en s’asseyant, son regard croisa brièvement celui de son ainé, avant qu’expliquer : Elle m’a envoyé ici pour dire à Juan qu’elle s’était trouvée un copain. »

Au moins se retrouver face à Artur lui évitait d’avoir à faire preuve de tact.

L
 

Improvised Date.

Voilà, tout était dit. Et ce, sans avoir besoin de faire preuve de tact, ni de tourner autour du pot pour ne pas blesser le fameux jeune homme. Sans avoir à consoler une âme esseulée, qui aurait rendue la jeune femme aussi mal à l’aise qu’agacée, autant par l’un que par l’autre des charlots en cause. En somme, sa rencontre avec le Vice Président était une bénédiction, sa mission de la soirée étant achevée, elle pouvait dès à présent quitter la ville pour rejoindre une petite crique, un demi kilomètre après le port, que l’on pouvait facilement rejoindre du campus en suivant un petit sentier qui serpentait dans les hautes herbes. La jeune femme n’avait pas la moindre envie de faire un détour pour aller chercher de quoi se baigner : son tshirt trop long et ses sous-vêtements feraient l’affaire.

La chinoise s’apprêta à se lever, mais elle se trouva brusquement sans force, écrasée par un gigantesque coup de barre, incapable de se lever de ce canapé devenue en une poignée de seconde aussi confortable qu’un nuage.

Shen étouffa un bâillement, elle se sentait vraiment très lasse d’un coup, son cerveau mettant quelques secondes à réaliser que la cause en était très simple : pour la première fois depuis un long moment, la jeune femme avait fait quelque chose qui ressemblait à une pause ! Ça faisait longtemps que la jeune femme ne s’était pas assise dans quelque chose d’aussi doux et moelleux que le fauteuil dans lequel elle n’était négligemment laisser tomber pour informer Artur.


La troisième année hocha mécaniquement la tête aux paroles de son ainée. Aller nager était désormais hors de question, elle était bien trop épuisée pour prendre ce risque, elle avait beau ne suivre que ces propres règles, la jolie brune n’était pas complètement inconsciente ! Mais alors qu’elle s’apprêtait à rassembler ses forces et à se lever, Shen fut surprise par l’arrivée du serveur.

Shen paniqua. Elle ne l’avait entendu arrivé, par plus qu’elle n’avait entendu ses paroles, qu’elle devina à la réponse du métisse. Elle ne pu s’empêcher de frémir, que devait elle faire ? S’excuser auprès d’Artur et du serveur en prétextant qu’elle avait des choses à faire et s’en aller comme le jeune homme le lui avait proposé ? Cette idée quitta rapidement son esprit lorsqu’elle se rendit compte qu’une paire de regard était rivée sur elle. La jeune femme pâlit légèrement dans un sursaut de timidité, et se tassa dans son fauteuil, ses iris sombres parcourant à toute vitesse la carte posée un peu plus loin sur la table.

« Euh… je… Un Bleu Lagon, s’il vous plaît. Balbutia-t-elle avec angoisse en citant la nom au hasard dans la liste.
- Je vous apporte ça tout de suite, déclara le serveur en lui adressant un sourire, avant de ramasser la carte et de s’éloigner. »


Shen ne put retenir un soupir de soulagement, avant de reprendre contenance. Elle avait été surprise, et la jeune femme devait avouer qu’elle détestait ça, autant parce qu’elle détestait l’idée de ne pas être prête que parce que dans certaines situations comme celles-ci, elle perdait tout ses moyens, et redevenait une adolescente timide et fragile qu’elle haïssait. Se redressant peu à peu, ses prunelles onyx tombèrent sur la silhouette d’Artur, ses paroles lui revenant lentement en tête.

La secrétaire du conseil des élèves se mordit la lèvre, et inclina légèrement la tête en avant en guise d’excuse.
« Désolé Artur, je ne voulais pas m’imposer. » Déclara-t-elle avec sincérité, avant d’essayer d’esquisser un sourire sans parvenir à masquer complètement sa gène.
Une voix dans sa tête murmurant en boucle : « Mais qu’est-ce que je fais là ? »

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Improvised Date.

Les mains encore dans les poches de son jeans à la recherche d’un billet, la bouche de Shen s’ouvrit, prête à lancer une objection, avant de refermer ses lèvres, baissant la tête et laissant un sincère « Merci. » glisser de ses lèvres.
Artur était sans doute la seule personne dont la jeune chinoise acceptait l’autorité et respectait les ordres. Shen n’était pas porté sur l’insolence, ni la rébellion, mais c’était un esprit libre, qui suivait généralement ses propres chemins et ses propres impulsions, choisissant avec objectivité les règles qu’elle suivait.

Elle n’aurait su dire si il s’agissait de respect, d’admiration, ou de quoi que ce soit d’autre, mais le fait est que la troisième année faisait parfaitement confiance à son ainé, et ne discuta pas sa décision.

Mais cela n’empêcha pas la jeune femme d’être gênée par l’invitation. Respirant profondément, elle se redressa afin de prendre une position un peu plus digne face au vice-président, et saisit son verre pour reprendre contenance. Sans le vouloir, son regard obsidienne se perdit dans le bleu irréel de ce qu’elle avait commandé, laissant fleurir un sourire à la fois émerveillé et enfantin sur ses lèvres fines, avant de disparaître brusquement lorsque la jeune femme en prit conscience. Elle porta finalement le verre à ses lèvres, laissant couler sur sa langue une gorgée du liquide, qu’elle apprécia avec un frissonnement.

En toute sincérité, elle avait commandé au hasard, se laissant uniquement guidée par le nom, et l’impression qu’il s’agissait là d’un classique. Mais elle avait vraisemblablement fait un bon choix, l’acidité du jus de citron lui rafraichissant les idées, tandis que l’alcool lui montait légèrement à la tête. La jeune femme préféra reposer prudemment son verre, loin d’être une grande buveuse, elle préférait éviter à Artur d’avoir à la porter comme un sac jusqu’au campus, ou pire, d’être abandonné là purement et simplement si il décidait -à juste titre de considérer- que le choix de sa boisson était le signe d’une immaturité qu’il n’avait pas a payer, puisque la chinoise était théoriquement assez grande pour pouvoir veiller sur elle.
Si pour une raison qu’elle ignorait, Shen faisait confiance à Artur, elle devait avouer qu’elle avait du mal à cerner le métisse, qui représentait encore une elle une belle énigme.


Shen se laissa une nouvelle fois aller dans le fauteuil, bien plus confortable que les chaises dures qu’on leur fournissait dans la salle du conseil. Techniquement, les membres possédaient également un canapé, mais ce dernier était généralement occupé par un Clément bien décidé à rattraper ses heures de sommeil matinales, ou finissait par crouler sous les dossiers a archiver, jusqu’à ce que l’un d’entre eux se décide finalement à aller les ranger dans la salle de stockage.
Comme souvent, un silence occupa l’espace entre eux. Si la chose n’avait jamais parue spécialement inhabituelle à la jeune femme, puisque telle était généralement l’ambiance dans laquelle les deux membres du conseil travaillaient. Avec efficacité comme maître mot, on ne pouvait pas dire que les deux mages avaient prit beaucoup de temps pour faire connaissance, mais ils avaient en réalité plus échangé qu’on ne pourrait le croire. A l’initiative d’Artur bien évidemment, et cette fois-ci ne fit pas exception.

« Sans ses deux génies ? Répétât-elle sans pouvoir retenir une pointe d’ironie, avant de répondre avec sincérité : Je pense que je serais sûrement aller nager. Une pause suivit, laissant le temps à la jeune femme d’ouvrir, puis de refermer plusieurs fois la boucher sans oser se lancer, avant de finalement réussir à demander : Et toi ? »

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Improvised Date.

Une partie de la jeune chinoise ne parvenait toujours a croire qu’elle était tranquillement assise en face du vice président dans un bar, en train de boire et de discuter d’une manière que l’on pourrait qualifier d’amicale. En effet la situation dans laquelle ils se trouvaient était très, très loin des habituelles après-midi qui se transformaient lentement en soirée passé dans la salle du conseil des élèves, à désespérément essayer de s’occuper de la paperasse qui s’accumulait pourtant irrémédiablement. Et même les quelques conversations qu’ils avaient échangées semblaient différentes dans cette pièce de l’école de stratégie, toujours encombrée de dossiers divers et de formulaires interminables.

Parfois, Shen se demandait ce qu’elle faisait là. Pourquoi diable ne s’était elle pas manifestée quand son professeur principal lui avait proposé de soumettre sa candidature. Elle était suffisamment courageuse pour lutter contre un sourire insistant, non ? Ou bien avait elle toujours été aussi avide de reconnaissance, de compliments et d’intérêt qu’elle n’avait su freiner son égo ? N’était elle donc qu’une pathétique créature cherchant simplement a faire briller son égo tant qu’elle le pouvait ?
Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Elle s’était dit qu’elle pourrait être utile au campus, que c’était un moyen de lutter contre ces instabilités latente. Mais avait elle vraiment aidé ? Avaient-ils vraiment changés quelque chose ?

La troisième année ferma les yeux pour tenter de chasser toutes ces pensées envahissantes, et saisissant son verre, elle laissa une large gorgée du liquide bleuté couler dans sa gorge. L’acidité du citron mêler au goût de l’alcool la firent légèrement frissonner.
De toute façon, elle n’avait pas le choix. Quelques soient les raisons, nobles ou pas, pour lesquelles elle était venu a appartenir au conseil, elle devait à présent le faire avancer, aussi inintéressante et barbante la paperasse puisse être.


Shen réfléchit une demi seconde avant de réponse. Sincèrement, elle ne pensait pas que le métisse la questionnerait à ce sujet. Si sa passion était loin d’être un secret –son intérêt pour la natation était sans doute l’une des premières choses que l’on pouvait apprendre sur elle- peu étaient allé plus loin.
« Depuis toujours. » Répondit-elle avec un sourire hésitant, trop ignorante des codes sociaux qui dirigeaient les discutions pour déterminer si oui ou non elle devait continuer, et donner d’avantage de détails. Mais après tout son ainé la connaissait suffisamment pour ne pas être surprit pas la chose.


Regardant Artur tandis qu’elle lui répondait, Shen ne vit pas le serveur venir vers eux. Pas plus qu’elle ne le vit trébucher, laissant la boisson s’échapper de son plateau. Et ce qui devait arriver arriva.
Par reflexe, la jeune femme sursauta, laissant un léger cri de surprise s’échapper de ses lèvres tandis qu’elle redressait le verre, ne contenant plus que quelques millimètres du liquide orange.

Le serveur se confondit en excuse, tout en lui tendant des serviettes en papier, ce qui ne fit que gêner d’avantage la chinoise, déjà désolée d’être ainsi au centre de l’attention du bar. Parvenant enfin à lui assurer que tout allait bien, la maeimpruden tenta d’essuyer autant que possible le léger pull qu’elle portait alors que le serveur partait chercher une serpillère pour s’occuper du sol.

Une fois qu’il eu fini, Shen laissa échapper un soupir épuiser avant de se décider finalement à ôter le léger sweat, laissant un simple débardeur noir qui dévoilait ses épaules blanche que le soleil n’avait que peu tanné en raison des longues heures qu’elle passait à l’intérieur. Sans le vouloir, Shen avait préservé d’une certaine façon une partie de la beauté traditionnelle asiatique qui faisait parti de son charme.


Gênée par la situation, la jeune femme chercha à toute vitesse une question à poser à son ainé, histoire d’essayer de changer de sujet.
« T-tu connaissais ce bar ? » choisit-elle finalement de demander avec maladresse.