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[Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous."

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Louise Holfman

Louise Holfman

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MessageSujet: [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." EmptyVen 28 Juil - 15:03

"Oh non, encore vous."
L
e crépuscule tombait petit à petit sur l'horizon de l'Île d'Atlantis. Le campus, surplombant le reste de l'île permettait cette vision chimérique où l'eau de l'océan se teinté d'un orange rosé et où le soleil semblait venir se baigner dans les eaux froides de l'Atlantique. Louise lança un vif regard sur sa montre en cuir qu'elle portait à son poignet gauche. Il était 20 heures et 59 minutes. Puis Louise déporta son regard sur la fenêtre grande ouverte, sentant une légère brise parvenir jusqu'à elle. Elle clot ses paupières quelques secondes avant de déciller ces dernières lentement. Le grand clocher de la ville en contre-bas se mit à sonner, annonçant le début du couvre-feu du Campus. La jeune fille se leva de son lit, attrapa un sac à dos noir qu'elle avait préparé quelques heures avant. Elle portait un large sweat noir, un jean noir délavé par l'usage et une paire de baskets noires. Louise griffonna rapidement sur un post-it qu'elle cacha aussitôt dans un des livres appartenant à Shen.

Louise attacha ses cheveux en queue de cheval, rabattit la capuche de son sweat sur sa tête et s'élança en direction de la fenêtre. Il s'agissait d'une des spécialités "physique" particulière à la demoiselle, elle était capable de grimper après n'importe quoi, d'escalader tout genre de bâtiment ou de falaise, parfois grâce aux plantes qu'elle faisait pousser contre les parois pour s'aider. La fenêtre de la chambre d'Esther se trouvait à quelques mètres de sa sienne, étant voisines. Esther n'avait pas oublié la consigne, ayant laissé cette dernière grande ouverte. Ainsi, Louise pu pénétrer à l'intérieur de la pièce sans la moindre difficulté. Elle s'assit sur le bord, observant l'intérieur que Esther était en train de remuer dans tous les sens. La jeune fille arqua ses sourcils, la Présidente n'était décidément pas la plus ponctuelle de toute et cela ne l'étonna pas le moins du monde. Elles n'étaient pas à la minute près, même si Louise aimait tout calculer à l'avance. 

Cette sortie nocturne n'avait été décidé pas moins de quelques heures auparavant, Esther découvrant alors que Louise était celle qui avait découvert l'existence d'un passage secret semblant mener à toutes les pièces du campus, sans la moindre exception. Même si bien entendu, cela restait un fait à vérifier sur le terrain. Comme de nombreux endroits tenus secret du Campus, ce passage était strictement interdit. Parfois c'était pour protéger les élèves d'un lieu délabré et à risque, parfois, c'était pour cacher quelques secrets sur cette vieille école. Louise avait élucidé quelques soit-disant mystères mais, elle restait hautement convaincue que ce passage était un des secret les plus intéressants du Campus. C'était une sorte d'intuition que la curiosité d'Esther avait confirmé. Elle glissa sa main sous son sweat venant sentir le collier auquel la clé du premier cadenas était accroché. Clé qu'elle avait volé il y avait déjà quelques années et dont l'existence avait déjà oublié par celui auquel elle l'avait dérobé. Un petit sourire malicieux s'étira sur ses lèvres.

"Esther, sembla-t-elle couper en plein dans ses fouilles, tu cherches quoi ?

Louise fit demi-tour face au vide sous la fenêtre de la chambre d'Esther. Elle lança un regard en arrière, vérifiant qu'Esther suivait. Peu avant de se mettre debout, elle vérifia que personne n'était présent dans les environs. Elle se mit alors à escalader la surface de la bâtisse, arrivant peu à peu jusqu'au toit. La vue était exceptionnelle en hauteur mais, aujourd'hui n'était pas un jour pour observer tranquillement le paysage. Louise s'approcha du bout du toit, en direction de la cour annexe, où l'on trouvait quelques petits entrepots avec quelques vieilles fournitures pourrissaient. Justement, sous des vieux bureaux, au fond d'un des petits bâtiments se trouvait le passage principal et sûrement le plus difficile à trouver. Du moins, Louise malgré ses recherches n'en avait jamais trouvé un autre.

"Tu es prête ?, lança Louise à la Présidente juste à côté d'elle."

Sur ces mots, elle posa ses deux mains sur l'extrémité du toit. Elle les retira vivement et à nouveau, de nul part une immense liane se mit à pousser, devenant de plus en plus épaisse et longue. Il ne fallut que quelques secondes pour que cette dernière n'arrive jusqu'à un toit assez proche de la cour annexe, d'où elles allaient devoir quitter les hauteurs pour fouler discrètement le sol. Louise sortit de son sac deux batons munis chacun d'une grosse roulette parfaitement adaptée à la largeur de la liane. Elle tendit un à Esther, avec un demi-sourire aux lèvres.

"C'est malheureusement toujours au stade de prototype, la chute peut être douloureuse, rigola-t-elle, oh d'ailleurs, prends la clé et passe devant moi, je ferais pousse une branche alternative à la liane pour se rattraper."

Sur ces mots, elle arracha le collier de son cou, tendant donc la clé à la Présidente face à elle puis, se poussa pour lui laisser place. L'aventure promettait d'être amusante.   



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Esther Eriksen

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MessageSujet: Re: [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." EmptySam 29 Juil - 4:01

Oh non, encore vous.



    Nous avons rendez-vous avec Louise très bientôt pour notre petite excursion nocturne. Cela s'est fait à la dernière minute. Je me suis assurée que la fenêtre est bien ouverte pour pouvoir laisser Louise pénétrer dans ma chambre. Ayant presque tous les outils pour cette escapade dans mon sac, je cherche le dernier engin essentiel à la réussite de l'infiltration.
Ma pince monseigneur. Bien que n'importe quel élève ne se promène pas avec ceci dans sa poche, j'ai toujours pensé et je pense toujours que c'est une chose à avoir sur soi. Mais le fait qu'à ce moment précis, je ne la retrouve pas. 

Ce n'est pourtant pas objet que l'on perd facilement mais forcé de constater qu'elle n'est toujours pas dans mes mains. Et comme je n'ai pas envie de me souvenir de la dernière fois où je l'ai utilisé, je préfère retourner ma chambre à sa recherche. Je ferai le ménage plus tard. Ou peut être pas. Ce n'est pas vraiment le moment de s'inquiéter de l'état de cette chambre. De toute façon, elle ne peut pas être bien loin.


Alors que je continue mon remue ménage, j'entends Louise arriver par la fenêtre mais je n'y prête guère attention car je vois l'embout rouge de ma pince sous l'armoire à vêtement. Ce n'était pas si compliqué que cela en fin de compte. Je l'attrape alors que Louise me demande ce que je cherche. Je lui montre la grosse pince que je viens de récupérer. 


"Ca. On en aura besoin pour entrer. C'est tout sauf magique." 


Je la range expressément dans le sac à dos avant de suivre Louise jusqu'au toit du bâtiment. L'escalade n'est pas un problème pour moi. C'est l'une des première chose à apprendre dans la nature. Les endroits en hauteurs sont toujours des abris de confort contre les plus redoutable prédateurs. Je monte aisément sur le toit et mon regard se tourne vers l'horizon. C'est le crépuscule et le ciel est recouvert d'un orange plutôt pétant. Bientôt il fera nuit et la nuit c'est le moment où les prédateurs chassent. Le moment pour moi d' enfreindre encore de nombreuses lois dans le campus. Comme à mon habitude.
Je ressens la magie de Louise et je regarde ce qu'elle est est entrain de préparer. Un sourire satisfait se dessine sur mon visage. Elle nous prépare une tyrolienne. Faire de la tyrolienne entre les toits est une chose que je n'avais encore jamais faites. Elle me lance un regard en me demandant si je suis prête. Je suis toujours prête pour ce genre de chose. 


Je vois la liane se balancer au gré du vent. Et elle me tend les bâtons pour descendre sur la tyrolienne. Je l'attrape volontiers. 


"C'est malheureusement toujours au stade de prototype, la chute peut être douloureuse. Oh d'ailleurs, prends la clé et passe devant moi, je ferais pousse une branche alternative à la liane pour se rattraper."


Je me saisis de la clé qu'elle vient tout juste de retirer de son cou. 


"C'est ce qui est encore plus amusant. Le danger." Dis-je avec un sourire fou sur mon visage. 


Et sans attendre je place les deux barres sur la liane et je me laisse tomber. La tyrolienne m'emporte et je vois le mur se rapprocher à grande vitesse de moi. Le vent me fouette le visage et je sens la liane vaciller mais je me sens complètement excitée. C'est vraiment le pied cette tyrolienne! 
Je me balance et j'amortis ma chute contre le mur avec mes pieds avant de me laisser tomber sur la deuxième liane qu'a crée Louise avec sa magie. Sans vraiment attendre qu'elle me rejoigne je descends de la seconde liane et me dirige vers la petite remise que m'a indiqué Louise et j'entre à l'intérieur sans grande délicatesse. Je pousse les nombreux débris à l'intérieur et finalement je vois la trappe scellée grâce à un cadenas. Ce doit être celui qui est ouvert par la clé. 


Je m'empare de la clé j'avais mise dans ma poche et je l'insère dans le cadenas. Il se déverrouille sans difficultés. Je soulève la trappe et entre à l'intérieur. Il y a un petit escalier, je le descends et je suis face à une nouvelle porte. La cinquième année m'a prévenu qu'il ne fallait pas utiliser de magie sur celle-ci alors je sors la pince de mon sac et la positionne la petite barre en métal pliée.
Je m'y mets de toutes mes forces, le cadenas est robuste mais je sens que la pince commence à couper le métal. J'appuie encore plus fort et finalement le cadenas se casse dans un gros bruit sourd. Je le retire rapidement du loquet de la porte. Un amont de poussière m'arrive en pleine tête alors que j'ouvre la deuxième porte. Je sors une lampe torche.


Je vois en face de moi un grand couloir avec plusieurs portes. Comme des salles de classes. Je siffle. 


"Ca promet d'être intéressant." 

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Louise Holfman

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MessageSujet: Re: [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." EmptyLun 7 Aoû - 22:52

"Oh non, encore vous."
U
n discret rire s'extirpa de la gorge de Louise, tandis qu'elle observait Esther s'élancer le long de la tyrolienne improvisée. A vrai dire, il s'agissait d'une première pour la jeune fille, habituellement elle n'était pas aussi inventive et comptait d'avantage sur ses compétences en escalade pour parvenir à son but. Mais cette première excursion en compagnie de la présidente lui avait mis en tête quelques idées sortant un peu de sa routine et cela ravissait la demoiselle à merveille.

Voyant la liasse vaciller dangereusement la demoiselle, d'un simple toucher de main fit pousser une deuxième liane permettant à sa camarade de pouvoir amortir sa chute. Esther ne semblait pas se préoccuper de Louise puisqu'elle traça en direction de la remise qu'elle lui avait indiqué peu avant. Une boudeuse se dessina sur le visage de Louise, elle lui fera un croche pied plus tard. Sur cette pensée, elle s'élança à son tour, la liane s'étant remise en place. Son arrivé au sol fut plus délicate et maîtrisée que pour Esther, puisque Louise modela sa liane de façon à ce qu'elle glisse au sol. La jeune fille fit un tour sur elle-même afin de vérifier à nouveau que personne n'avait vu leur petite folie puis elle tira brusquement sur la plante qui disparu en quelques secondes. La brune étira doucement ses épaules, réajusta son sac et amorça une marche vive en direction d'une Esther très peu discrète à son goût. Décidément, cette dernière devait bien profiter de sa position de Présidente pour se permettre de faire un grabuge pareil.

Voir la remise rappela à la jeune fille quelques souvenirs qui la firent sourire brièvement, bien que l'endroit était assez évident, jamais personne sauf les quelques personnes gardant le lieu n'avait connaissance de l'entrée. Elle se souvenait d'avoir observer un nombre incalculable de personne à la recherche du passage, passant parfois pas très loin du fameux lieu. Elle se dépêcha néanmoins de rejoindre Esther, prenant peur durant quelques secondes que cette dernière comptait mener cette escapade seule et l'abandonnerait là. Quelques secondes lui suffirent pour arriver au niveau de la Présidente, qui venait à l'instant de rompre le cadenas magique.  Elle suivit alors la demoiselle furtivement, veillant une dernière fois que personne n'était dans les alentours. Esther étant la première, toute la couche de poussière tomba sur elle et seulement quelques particules virent salir le sweat de Louise, qui les balaya aussitôt.

Le noir soudain surprit Louise mais sa camarade fut plus rapide, dégainant une lampe torche en première. La demoiselle se contenta d'enfiler sa lampe frontale qu'elle s'était préparé dans la grosse proche centrale de son sweat et enfila une paire de gant.  Il fallut descendre quelques marches d'un semblant escalier improvisé pour parvenir à une sorte de couloir. Les mains posées sur ses hanches, Louise observait ce qui l'entourait avec étonnement. Esther fut la première à briser le silence.

"Je ne pensais pas que c'était vrai, mais il y a vraiment l'ancienne école ici, souffla-t-elle avait émerveillement."

Louise fit quelques pas, remuant la poussière au sol. Il était évident que personne n'avait mis les pieds ici depuis des années. La question de pourquoi ce lieu était fermé aux élèves l'intriguait fortement, et ce n'était pas une question de danger, puisque d'autres vieilles bâtisses du campus dans le sous-bois étaient clairement sur le point de s'écrouler mais était totalement libre d'accès. Elle s'approcha d'un interrupteur, l'activa mais seul le grésillement désagréable des vieilles lampes lui répondirent. Elle désactiva donc rapidement, se retournant dans tous les sens pour observer dans tout les sens, une nouvelle fois.

"ça m'a l'air d'être un peu un labyrinthe, je n'ai aucune carte et seulement une boussole, qui sert à rien à vrai dire, soupira Louise, mais on devrait rester ensemble, pour cette fois au moins."

Elle lança un bref regard à Esther s'engageant alors en direction d'une première salle, à quelques mètres de l'entrée d'où elles se trouvaient.  Délicatement, Louise poussa la porte pour y découvrir une simple salle de classe, plongée dans le noir, la poussière et l'oubli. Le tableau noir était totalement vierge, rien ne trainait sur les pupitres en bois. Elle s'avança de quelques pas, suivant les murs du regard, avant que la surprise ne se dessine sur son visage.

"Esther, il n'y a pas du tout de fenêtre. L'école était vraiment sous terre."

Elle poursuivit sa découverte en direction d'une grande armoire en bois taillé et ornée de forme agilement travaillées. Se mangeant la poussière en plein nez, Louise ouvrit les grandes portes avant de tomber nez à nez avec des araignées, et des piles complètes de livres, manuscrits et toutes autres sortes de piles de feuilles en désordres. Elle s'empara du premier manuscrit, découvrant que celui était complètement écrit à la main, d'une jolie écriture parfaitement soignée. Louise pensa à son écriture, elle avait soudainement honte. Elle toussota, parcourant dans tous les sens le livre, avant de tomber sur un 1650 en lettres romaines. 

"Wah. Et ça tient toujours en morceau ce truc ?, fit-elle dans son étonnement."

Elle le reposa, fouillant encore quelques secondes dans les autres livres et les autres feuilles. Il y avait des dates, des noms, des histoires, des cours lui sembla-t-il aussi. L'un des cahiers attira son attention puisqu'il semblait être une liste de nom de familles des mages ayant été présents en " l'an 1700 ". Elle chercha le nom de ses parents adoptifs en vain, néanmoins un nom qu'elle connait la tiqua.

"Les ancêtres du Vice-Président étaient déjà là ! Wilhem Lindberg !"

Elle pouffa, se rappelant que se dernier l'avait une fois enfermée dans les WC, pensant que plus personne n'y était. Elle reposa l'objet, parcourant une dernière fois du regard la pièce, ne trouvant rien de spécial puis en sortit pour revenir vers la porte d'où elles étaient venues. Elle sortit de son sac une boite blanche, d'où elle extirpa une étoile lumineuse, le genre de décoration qu'on met sur le plafond dans les chambres pour enfant pour que ça brille dans le noir. En cas de panne de lumière, cela allait leur permettre de pouvoir se retrouver dans le noir et éviter de se perdre. Cela avait déjà sauvé Louise, lors d'une de ses escapades dans un bâtiment digne d'un labyrinthe comparable à celui du minotaure. Louise se retourna en direction d'Esther, un splendide sourire collé aux lèvres.

"Je suis sûre que le reste nous réserve des surprises !


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Esther Eriksen

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MessageSujet: Re: [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." EmptyJeu 10 Aoû - 1:20

Oh non, encore vous.



Alors que la poussière me tombe en plein sur la figure, je n'y prête pas attention à part une petite toux qui accompagne. Je secoue légèrement ma tête et mon corps comme un animal et la poussière s'en va. Louise met en marche sa lampe frontale, nous commençons à nous avancer dans la pénombre du couloir. Je regarde un peu autour de moi pour prendre connaissance du terrain devant mes yeux. C'est un long couloir avec plusieurs portes, sans doute des salles de classes. Je m'avance un peu, faisant grincer quelque peu le plancher sous mes pieds. Elles semblent toutes en assez mauvais état mais tout ça tiens toujours debout. Je ne m'étonnerais pas que ce sous-sol finisse par s'effondrer dans les années qui suivent. 
Je m'avance tranquillement dans l'allée tout en observant l'intérieur des classes de plus près à travers les portes entre ouvertes, c'est très poussiéreux et ça semble abandonner depuis des décennies. Je me tourne vers Louise en hochant la tête.




"En effet, c'est l'ancienne école. C'est impressionnant que cela tienne encore avec le poids du campus." Je dis en constatant que le plafond semble peu stable. 




Tout le long du couloir se trouve des papiers complètement éparpillés, je me baisse pour regarder de quoi il en retourne. Ce sont des cours sur la biologie humaine et des plantes. Je suppose donc que nous sommes dans l'ancien bâtiment de Rubis. Mais si je me rappelle bien, les écoles étaient mélangées à l'époque puisque les générations ont eu du mal à se remettre de la grande guerre. Peut-être que tout ce souterrain n'est qu'un seul bâtiment. Je lis vaguement les cours qu'il y a écrit sur ces feuilles de papiers jaunies par le temps. Ils semblent assez vieux et ressemblent aux anciens qui se trouvent dans la bibliothèque. Je regarde la date et ils ont été écrits en 1745. Cela remonte énormément.
Je me relève rapidement avant de regarder quelques affiches sur les murs qui parlent d'un concours d'Alchimie sur le campus. Je touche à peine le rebord de ce dernier qu'il s'effrite entre mes doigts. Lui il doit vraiment être vieux. Je tourne mon regard vers la première salle de classe dans laquelle Louise entre. Elle m'informe qu'il faudrait rester ensemble pour ne pas se perdre. Même si cela ne me réjouit pas, j’acquiesce.




"Restons à portée de voix décente. Je vais dans la classe en face." 




Je pousse la porte en pointant ma lampe à l'intérieur, les tables sont toutes en désordres. Je me dirige vers les armoires pour les ouvrir en grand et fouiller à l'intérieur Il n'y a que des plans de champs de bataille imaginaire. Je serais tombée sur une classe Améthyste? Je lève les yeux et vois des tampons. Des tampons à point stratégique. 
C'était ce qu'ils mettaient avant sur les cartes pour définir les points les meilleurs pour lancer une attaque ou prendre par surprise. 




"Il semblerait que cela soit divisé par classe et non par bâtiment dans cette école aussi." Je dis à Louise alors que je referme l'armoire. "C'est assez étrange comme disposition."




Alors que je marche pour traverser la salle de classe jusqu'au bureau, mon pied bute sur un objet plus lourd que les autres. Je baisse les yeux et vois un espèce de cadre à mes pieds que j'ai failli écraser ce qui aurait brisé la vitre de l'objet. Je le prends dans une de mes mains, l'objet est assez lourd. Je me retourne et cherche une table pour poser le gros cadre en verre. Je pointe ma lumière dessus et essayant de retirer toute la poussière mais elle semble être incrustée à certains endroit. 
Je déchiffre difficilement les inscriptions qui semblent vielles.
"A l'honneu ---- élève de la classe Amé ----- année. ---- Merlin." 
Merlin? C'est pas le nom d'un des membres du conseil des élèves? Si Clément A. Merlin je crois bien. 


"Je viens de trouver les ancêtres des Merlin par ici. Ils ont toujours été bons élèves d'après ce cadre." Je soupire et laisse tomber le cadre ici. "Je me demande si la répartition des écoles est tirées par famille ou par personne. On a tout de même retrouvé deux ancêtres d'élèves de ce campus."


Je me dirige vers le bureau du professeur et je commence à fouiller à l'intérieur en quête de quelque chose d'assez intéressant. Je vois tout au fond une espèce de bague argentée. Etait-ce un artéfact? Pourquoi serait-elle dan le bureau du professeur et pas avec son détenteur. Je la prend avec moi et je sors de la classe. Je sens qu'elle était autrefois emplie de magie mais cela semble complètement éteint.


"Evidemment que ça va être intéressant. Il y a moyen de bien s'amuser." Je m'arrête quelques secondes. "Et il faut surtout trouver le passage pour chez le directeur."


Je fais quelques pas et ramasse un livre de cours que je commence à feuilleter. Ce livre parle d'un certaine forme de combat oubliée. Je m'y intéresse tout de suite car elle semble être autant sur la défensive que sur l'attaque. Je lis en diagonale les pages et je finis par le mettre dans mon sac. Je le garde, s'il n'est pas dans la bibliothèque il en devient encore plus intéressant.
Je mets ma main dans la poche et sent de nouveau la petite bague. Je me tourne vers Louise. 


"J'ai trouvé ça tout à l'heure. On dirait un artefact pour utiliser la magie. Je me pose une question soudaine mais les relations entre les artéfactiens et les mages ont toujours était un problème? D'aussi loin que je me souvienne de mes cours d'histoire de la magie, cela dure depuis la grande guerre" Je fais tourner la bague entre mon pouce et mon index tout en réfléchissant. "Mais de là à prendre son artefact à un mage c'est que cela devait être plus fort que je ne le pensais." 


A vrai dire, cette gue-guerre ne m'importe peu, ils peuvent bien s'entre tuer, cela m'est égale. Même les humains sans pouvoir arrive à se trouver des différences alors qu'ils sont tous pareils. Stupide.

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Louise Holfman

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MessageSujet: Re: [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." EmptyMer 16 Aoû - 20:57

"Oh non, encore vous."
S
es pieds firent volte-face, la brune lança un rapide regard à sa camarade. Elle tâcha néanmoins de ne pas aveugler la jeune fille avec sa lampe frontale, quoi que tôt ou tard cela finirait par arriver. Mais qu'importe, ce n'était pas le sujet. Quelques secondes plus tôt la Président venait de parler de la répartition des élèves dans les différentes écoles ; Nirisu, Bermaïs et Atlantis. Était-ce véritablement le destin pour eux de se retrouver ici ? La demoiselle n'en était pas certaine, elle n'avait jamais cru au Destin. Peu importe à quel point leur monde était magique, les notions de destinés, dieux et Destin n'étaient qu'une vague excuse. Peut-être se trompait-elle, elle n'était pas devin. Voir que des ancêtres des quelques élèves avaient déjà foulé la terre d'Atlantis n'était pas un hasard. En venant ici, Louise pensait retrouver une trace de ses parents biologiques ou même un aïeul. Une photographie, une lettre, un message secret, un objet à son adresse, peu importe quoi. On ne pouvait pas l'avoir abandonnée de la sorte. Même ses parents adoptifs refusaient de lui dire mot sur le sujet. C'était sûrement l'origine du goût poussé pour les escapades et les aventures de la jeune fille. Si elle ne trouvait rien ici, Nirisu et Bermaïs seraient ses nouvelles terres d'exploration. La cinquième année finit par hausser la épaule en guise de réponse à sa cadette.

Elle venait de rejoindre cette dernière, après avoir accroché les stickers sur le mur. Cela finirait bien par les aider, à un moment ou un autre. La salle dans laquelle Esther se trouvait était similaire à celle que la demoiselle venait de fouiller. Cela ne l'étonnait pas vraiment, il s'agissait d'une école. Des cahiers, des carnets, des livres de cours, des cadres, des affiches. Louise jeta rapidement un coup d'oeil à ce que sa camarade avait observé plus tôt. Cela ne servait pas à grand chose mais, elle aimait regarder autour d'elle au cas où un détail aurait échappé au regard qu'elle devinait aiguisé de la présidente. Il n'en était rien et de toute façon, ce n'était que les deux premières salles de cette immense école souterraine. La jeune fille souleva son visage vers le plafond. La nuit promettait d'être longue si le plafond ne cédait pas d'ici là au poids, au temps et à l'oubli.

Elles ressortirent de la classe, Louise précédant la troisième année. Esther sortit un anneau de sa poche, curieuse Louise s'approcha. Il était argenté et son apparence basique semblait faire de lui un simple objet. Pourtant il n'en était rien, une vague sensation de magie parcouru les doigts de Louise en effleurant la bague. C'était clairement un ancien artefact. Il était assez difficile d'expliquer le fonctionnement des artefact en réalité. Son possesseur était clairement sensible à la magie mais il devait se trouver un canal pour pouvoir l'utiliser. Dès lors, ces objets cessaient d'être neutres et même après avoir été perdus, volés, oubliés ou même la mort de son propriétaire, cette once de magie continuait à les traverser comme s'il attendait qu'un jour cette personne les retrouve et les utilise à nouveau. Louise n'était pas de cette classe de mage mais, après de nombreuses observations, elle avait réalisé quel lien intime se tenait entre l'artefactien et l'artefact. Mais c'était une chose qui échappait aux Maéiors les plus hautains.

"Oui, cette guerre entre artefactiens et mages dure depuis la Grande Guerre, même bien avant. Ils ne se sont jamais bien entendus et cela perdura, souffla Louise avant d'inspirer pour reprendre, ma mère m'a raconté ce qu'ils faisaient parfois aux Maeolitas du temps de sa grand-mère. Durant les nuits plusieurs Maeiors venaient voler les artéfacts des Maeolitas et Maimpruden et ils les forçaient à payer pour récupérer leurs objets, parfois ils les humiliaient devant des classes entières ou ne leur rendait jamais leur objet."

Louise garda le silence quelques secondes. Les Maeiors n'étaient pas les seuls à s'en prendre aux Maeolitas, chaque groupe se rendait mutuellement que les autres leur faisait. Pour Louise, rien n'était pire pour un artefactien d'être séparé de son canalisateur de magie. 

Les tensions au sein du campus s'étaient certes calmées grâce aux mesures prises par le directeur en créant d'une part le Conseil des Elèves et en punissant sévèrement tout acte continuant cette pseudo-guerre. Mais rien n'empêchait les regards méprisants, les bousculades, les vols et les injures entre les deux groupes. La demoiselle qui arpentait l'école depuis cinq ans déjà avait été témoin de tous ces faits. Si elle avait fait parti des mages rebelles et défendait la cause des artéfactiens, toutes ces histoires avaient fini par la lasser et parce qu'elle avait compris qu'elle ne pourrait jamais rien y faire. Et cela lui laissait un arrière goût amère en bouche. Elle ne comprenait pas les raisons derrières tout ce mépris, toute cette haine. Ne le comprenait-elle pas parce qu'elle n'avait jamais vécu au cœur du conflit ? Ou parce qu'il n'y avait aucune raison à tout cela ? Louise n'en savait rien et elle n'avait désormais plus envie de le savoir, c'était d'un terrible ennui.

" Les tensions sont apaisés parce que le directeur ne laissera plus passer ce qu'il s'est passé. Mais dès qu'il aura le dos tourné, je t'assure que des coups d'éclat vont se faire dans ce si paisible et calme campus."

Et Louise en était certaine. Les fourmis montaient dans les pieds de la coréenne, elle devait bouger. Elle n'aimait pas rester debout à ne rien faire, si ce n'était discuter alors que d’innombrables salles et secrets les attendaient sûrement à quelques mètres d'elles. Elle fit un petit signe à Esther avant de s'engager dans une autre pièce, à quelques pas de là où elles se trouvaient. Sa camarade n'avait qu'à la suivre ou s'aventurer dans une pièce voisine, tant qu'elle pouvait continuer à entendre l'autre, Louise n'y voyait aucun inconvénient. 

Ce ne fut pas une trouvaille des moindres sur quoi la jeune fille tomba. Après avoir cassé un verrou bloqué et rouillé, elle poussa une grosse porte en bois grinçant désagréablement. Une étincelle d’excitation parcouru le regard de la demoiselle : face à elle, d'immenses étagères pleines, des fauteuils recouverts de poussière, des tables où des insectes morts s'empilaient. Si les salles de classes des Rubis se trouvaient là alors, il s'agissait de la bibliothèque des Rubis. 

"Une bibliothèque nous attend, si ça t'intéresse, dit-elle,  je n'oublis pas le but initial de notre venue, si cela peut te rassurer."

Par sécurité, la jeune fille jeta un coup d'oeil à sa montre : vingt-deux heures moins le quart. Elles avaient bien le temps de s'égarer un peu, non ?


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Esther Eriksen

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MessageSujet: Re: [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." [Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous." EmptySam 19 Aoû - 23:42

Oh non, encore vous.



    Je hoche la tête à la remarque de Louise. Je me doute très bien qu'elle n'a pas oublié notre objectif de départ mais autant faire ainsi. 


"Une bibliothèque ira très bien pour le moment."


Je m'avance dans les couloirs sombres éclairés par ma lampe torche et la lampe frontale de Louise. Tout est en désordre par ici, seuls quelques objets sont à leur place. La peinture des couloirs est craquelée donnant au bâtiment un aspect encore plus en ruine qu'il ne devrait l'être. Il a été conservé sous terre depuis pas mal d'années déjà et l'humidité a fait son travail de ravageuse mais je m'attendais à mieux pour une ancienne école de magie. Je fais bouger le faisceau de lumière ici et là pour regarder tout ce qu'il y autour de moi, tout en suivant Louise et j'aperçois une salle qui attire mon attention. Cela ressemble à des vestiaires avec tout un tas de casier alignés. Cela devait être soigneux à l'époque mais ce n'est vraisemblablement pu le cas car certains d'entre eux sont complètement défoncés pendant que d'autres sont carrément parterre.
J'entre dans la pièce pour fouiller un peu les casiers. Je regarde d'abord ceux déjà ouvert sans pour autant trouver quelque chose de vraiment intéressant, j'ouvre la porte de certains mais ils ne comportent que des vieux papiers et des vêtements trop ancien complètement moisi. Quelques uns sont fermés à clé. Je sors une épingle de mes cheveux et je tente d'en crocheter quelques uns. Quatre d'entre eux s'ouvrent car les verrous sont encore intact. Mais rien de bien impressionnant, ils sont tous vide. 


Je passe une main dans mes cheveux, un peu déçue que tout cela soit infructueux et retourne dans le couloir pour rejoindre Louise. Bien que je puisse sortir d'ici seule, je suis d'accord qu'il vaut mieux rester ensemble pour le temps à venir. Je partirai dans mon coin plus tard. Je ne suis pas vraiment du genre à rester trop longtemps avec des personnes en exploration. Découvrir des choses seule est bien plus dans mes habitudes, je marche un peu derrière elle, prenant le temps de bien observer pour être sûre de ne rien rater d'intéressant. Pendant que je fais cela, je tourne la bague artefact dans ma poche. 
Bien que mon objet me soit complètement invisible la plupart du temps, il n'en reste pas moins évident que je le sens lorsque je n'ai pas mon piercing sur la langue. Je n'ai jamais trop su si un objet pouvait être remplacé mais de ce que j'ai lu, pour créer de nouveau un lien avec un objet, cela semble compliqué. Il est donc évident pour un possesseur d'artefact de ne jamais s'en séparer. Ou presque jamais. 
Mais se le faire voler est une toute autre affaire car sans pouvoir, face à des Maeiors, même avec de bonnes compétences de combat, c'est difficile de battre la magie sans magie. Cependant, cette gue-guerre me plait vraiment bien. J'ai hâte de voir qui osera m'affronter. Que je leur montre qui je suis réellement. Un fin sourire narquois se dessine sur mes lèvres. Nous sommes devant la bibliothèque 


"Je ne pensais pas qu'il resterait des livres ici. Ils sont gâchés s'ils restent ici." Dis-je en soupirant tout en entre ouvrant la porte.


Devant nous se dressent plusieurs rangées d'étagères. Elles ne sont bien évidemment par remplies. La plupart des bouquins ont dû être transporté dans le nouveau campus. Cependant, un bon nombre sont restés ici tous entassés parterre ou éparpillés dans les étagères.
Je m'avance en sifflant légèrement. Je regarde ma montre et il se trouve être près de 22h10.


"On peut rester ici jusque tard, à mon avis, le directeur ne s'en va pas de son bureau avant un moment." Je dis à Louise avant de m'avancer dans le dédales d'étagères. 

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[Esther Eriksen/Louise Holfman] "Oh non, encore vous."

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